Ménageons-nous la chèvre et le chou?

fique, ni historique, ni meme veridique dans les
faits et qu'il ne fait que retranscrire une certaine vision de Dieu dans un
contexte culturel particulier?
J'ai l'impression que les choses ne sont souvent pensees qu'a moitie... et que
l'on essaie de defendre une identite chretienne a travers des traditions de
pensee qui n'ont rien qui les justifie si ce n'est justement leur statut de
tradition.

j'aurai encore surement des tas de questions, mais je prefere les couper en
"petits morceaux" ;)

Merci!
Bonjour Mina

Les réactions que vous manifestez dans votre question sont fondamentalement
justes est je les partage dans leur ensemble. Nous avons par exemple constamment
dit sur ce site tout le mal que nous pensions d’une lecture littérale de la
Bible ! Je vous trouve néanmoins un peu sévère à l’égard de notre site, si c’est
à lui que vous reprochez de ménager la chèvre et le chou. Je crois que nous
sommes dans une même ligne générale de pensée. Par contre, ce reproche est
parfaitement justifié en ce qui concerne nos églises, où on semble continuer à naviguer
dans un  flou artistique Ÿ doctrinal entre tradition et modernité. Je ne parle
pas ici de l’institution hiérarchique romaine (au niveau local c’est différent !)
où tout est malheureusement figé dans un conservatisme d’un autre temps.
Avec vous, nous avons constamment répété sur ce site que la bible n’était autre
qu’un ensemble de témoignages humains, à la fois précieux et faillibles. Pourtant
on continue par exemple à maintenir l’ambiguïté en continuant à la qualifier
de  parole de Dieu Ÿ alors qu’elle est une parole humaine à travers laquelle Dieu
peut nous parler sous l’inspiration du Sait Esprit ; devant certains de ses
passages nous ne pouvons parfois que confesser notre incompréhension, voire
même notre désaccord !
Je crois que nous devons accepter que notre christianisme soit en mutation.
Il doit être sans cesse à la recherche de nouvelles expressions de sa foi. Un
exemple de cette mutation est la renonciation toujours plus forte dans nos églises
historiques à la prétention d’être seules détentrices de la vérité, et la reconnaissance
du fait que Dieu peut aussi se manifester à travers d’autres traditions religieuses.