Le christianisme est-il une morale ?
Ephesiens 5.4 > Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance
Or en vérifiant les traductions grecques j'en suis arrivé à ce que Eutrapelia signifie blague vulgaire. Or Paul nous invite à éviter cela mais est-ce un péché si par exemple je fait une blague à caractère sexuel avec des amis qui, je le sais, ne serront pas choqués ou heurtés, donc en respectant la bienséance. Car l'impuereté telle que définie par Jésus vient du coeur, or est-ce quand même un péché ? Car je vous avoue que j'ai à la limite peur de plaisanter depuis.
ensuite je cite :
http://www.gotquestions.org/Francais/sexe-avant-mariage.html
J'en arrive à la même conclusion quasiment à chacque fois, le sexe pré martial est tout bonnement de la fornication, impudicité etc...
Or j'ai de nouveau voulu m'écarter de l'avis des hommes afin de me concentrer sur l'essentiel, le texte, en prenant les thermes autenthiques, et la Porneia et Fornicatio définissent une sexualité débauchée (d'ou leur étymologie se rapportant à la prostitution)et au sexe sans sentiment donc primaire.
Or à ma connaisance je n'ai trouvé nulle part où le concubinage est concidéré comme péché, ou les couples sont condamnés, or il est conseillé de se marier et d'avoir une femme afin d'éviter l'impudicité comme l'apôtre Paul le dit, mais est-ce un péché d'être en concubinage ? y a-t-il des textes qui le condamnent ? car étant dans cette situation cela me travaille aussi. Je vous remercie de l'attention portée a mes questions
Le christianisme n'est pas une morale ! Il est une nouvelle manière de comprendre sa vie. Il me dit que je puis vivre dans la liberté, la vérité et avec un sens à ma vie. Comme le fait l'auteur de l'épître aux Ephésiens, on peut dire que cela signifie « vivre dans l'amour » (5.2). C'est vivre de l'amour de Dieu pour nous et en aimant Dieu en réponse à cet amour premier de Dieu. C'est aussi aimer son prochain comme soi-même (cf. Marc 12.28-34).
La question qu'ensuite je suis invité à me poser est de savoir si c'est par amour de Dieu, du prochain et de moi-même que je fais des plaisanteries un peu grasses. De même est-ce par amour de Dieu, du prochain et de moi-même que j'ai des relations sexuelles indépendamment de l'engagement que représente le mariage ? Je ne crois pas qu'on puisse répondre systématiquement par Oui ou par Non. Tout dépend de l'intention qui anime ces actes, tout dépend du contexte et du risque que j'ai de faussement scandaliser (cf. I Corinthiens 8). Je n'ai donc pas de réponse toute faite à donner à vos questions. C'est notre responsabilité d'être libérés que de répondre à pareille question.
Que penser alors des textes que vous citez ? Certes on peut discuter sur les mots, mais cela reflète toujours une compréhension moralisatrice du christianisme. On fait toujours comme si la Bible nous disait ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Or, hors de l'amour de Dieu, du prochain et de soi-même, tout est permis, mais tout n'édifie pas. Et j'ai bien peur que les exemples que donne l'auteur de la lettre aux Ephésiens dans la suite de ce chapitre 5 ne respecte pas ce principe magnifiquement énoncé par l'apôtre Paul (I Corinthiens 10.23).
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